DEUXIÈME REBONDISSEMENT, par François Leclerc

Billet invité.

Le terrain maintenant dégagé, François Hollande n’a pas hésité a affirmer que « la Grèce est dans la zone euro, elle doit rester dans la zone euro », tandis que le porte-parole de la Commission, Margaritis Schinas, a déclaré « nous sommes confiants dans le fait qu’un accord est possible dans un futur proche si tout le monde se montre raisonnable », ce qui s’adresse à Wolfgang Schäuble si on ne trahit pas sa pensée… Le début de la réunion de l’Eurogroupe a été retardé d’une heure et demie.

UN PREMIER REBONDISSEMENT, par François Leclerc

Billet invité.

La demande grecque serait désormais « un point de départ » acceptable pour les autorités allemandes. Le commissaire allemand Günther Oettinger évoque la tenue d’un nouveau sommet des chefs d’État et de gouvernement la semaine prochaine, éventualité qu’Angela Merkel n’exclut pas. Des informations à confirmer ont fait état d’un projet de document établi hier sur la base du courrier grec au sein de l’Eurogroup Working Group, qui a préparé la réunion d’aujourd’hui de l’Eurogroupe.

LES RAISONS DE L'INTRANSIGEANCE, par François Leclerc

Billet invité.

À quoi va tenir le sort des Grecs ? Après s’être cassés les dents devant l’intransigeance du gouvernement allemand, qui veut le faire plier pour l’exemple, leur gouvernement est acculé dans ses derniers retranchements. Il ne peut plus compter que sur d’hypothétiques promesses de médiation là où il faudrait des soutiens qui se sont fait attendre, après y avoir mis beaucoup du sien en vain.

Pour expliquer le refus de tout semblant d’assouplissement, une image vient d’Allemagne, celle d’une Grèce comparée à une jambe atteinte de gangrène et qu’il faut couper. Comme si le danger de la contagion … Lire la suite

INCERTITUDE FINALE par François Leclerc

Billet invité.

Que se passe-t-il dans la coulisse ? La préparation de la réunion de demain de l’Eurogroupe donne lieu à des tractations, qui ont déjà commencé depuis plusieurs jours, Alexis Tsipras multipliant les contacts à la recherche d’appuis. Elles se multiplient depuis qu’est connue la demande grecque à Jeroen Dijsselbloem.

Le vice-chancelier social-démocrate a entrouvert la porte auparavant fermée par Martin Jäger, le porte-parole de Wolfgang Schäuble, qui avait déclaré que « le courrier ne remplit pas les critères définis lundi par l’Eurogroupe ». Selon Sigmar Gabriel, cette demande serait par contre « un point de départ pour la … Lire la suite

DERNIERS RETRANCHEMENTS, par François Leclerc

Billet invité.

Le gouvernement grec a accepté dans son courrier la « supervision » de l’Union européenne et du FMI pendant les six mois de « l’extension » qu’il demande, sans toutefois faire figurer les dernières mesures qui lui étaient attachées. Cela va faire l’objet des discussions encore à venir, le résultat dépendant du soutien qu’il recueillera au sein de l’Eurogroupe.

S’il s’engage en termes généraux à assurer « la stabilité financière et budgétaire » tout en réalisant des réformes afin « de rétablir le niveau de vie de millions de citoyens grecs » via une croissance viable, il n’énonce … Lire la suite

LES MARCHANDS DE COMPROMIS, par François Leclerc

Billet invité.

À Jean-Claude Juncker, le président de la Commission, qui a estimé qu’elle « ouvrait la voie à une solution raisonnable », Martin Jäger, le porte-parole de Wolfgang Schäuble, a répondu que la demande du gouvernement grec n’apportait pas « de solution substantielle ». Décryptage : le gouvernement grec devrait s’engager plus avant et accepter certaines mesures non précisées mais en suspens s’il veut un accord. Sinon, que serait une « solution substantielle », à moins de vouloir signifier l’intégralité de ce qui avait été précédemment réclamé, la conception du compromis du gouvernement allemand étant qu’il ne veut rien … Lire la suite

QUAND ON VEUT, ON PEUT ! par François Leclerc

Billet invité.

Je n’ose écrire que les évènements se précipitent, et pourtant ! Selon la Commission, la demande grecque « ouvre la voie à un compromis raisonnable ». Une réunion de l’Eurogroupe a été confirmée pour demain, qui était auparavant en suspens, et la BCE est sortie de sa réserve pour – en y mettant les formes – inviter le gouvernement grec à instaurer un contrôle des capitaux. Le gouvernement grec a de son côté promis de préserver l’équilibre budgétaire, se donnant lui-même une contrainte forte, car lui imposant de trouver les moyens de financer ses réformes, mais en lui … Lire la suite

DERNIER VIRAGE, par François Leclerc

Bilet invité.

L’Euro Working Group, cette instance de hauts fonctionnaires qui prépare les réunions de l’Eurogroupe, examinera aujourd’hui le courrier adressé par le gouvernement grec à Jeroen Dijsselbloem. D’après le quotidien Kathimerini, il reprendrait les termes de la demande d’extension de décembre dernier d’Antonis Samaras, qui n’avait pas posé de problème à l’époque, ce qui représenterait un concession sur le plan formel.

Il apporterait également des précisions sur la position du gouvernement grec par rapport aux privatisations et à l’excédent brut primaire à dégager, ainsi que sur ses recettes et son financement 2015. Mais il ne résorberait pas le fossé … Lire la suite

À EUX DE JOUER ! par François Leclerc

Billet invité.

La France « veut qu’un accord soit trouvé avec la Grèce d’ici à la fin de la semaine », a déclaré Michel Sapin, le ministre français des finances, naviguant sans plus de précision sur sa position entre le respect du vote des Grecs et des « règles européennes » que l’on aimerait bien connaître. Valdis Dombrovskis, vice-président de la Commission, demande de son côté à voir le document annoncé par le gouvernement grec, tout dépendant selon lui « du sens et de la substance qui seront mis dans la formulation utilisée ». Bonne nouvelle, ce ne serait donc … Lire la suite

ATTENTION DANGER ! par François Leclerc

Billet invité.

Qui osera désormais relever le gant du gouvernement allemand, qui vient de clairement déclarer qu’une extension de l’aide à la Grèce était « indissociable » de la réalisation des « réformes convenues », celles qu’a précédemment exigées la Troïka et que l’ancien premier ministre Antonis Samaras avait refusé d’appliquer ? Tout à son rigorisme, le gouvernement allemand s’arroge le droit de décider pour tous les pays de la zone euro et ses partenaires le laissent faire jusqu’à plus ample informé. « Il n’est pas acceptable et il ne sera pas accepté… » a déclaré Martin Jäger, le porte-parole … Lire la suite